Tous les articles par riothouseprod

PICTURE NEPAL 2017

Comme toujours, la marque Picture Organic Clothing propose des idées assez dingues pour shooter leurs nouvelles collections. Après Tahiti, Santorin, l’Islande, le désert des Bardenas, les Alpes, ou bien des remakes de Jurassic Park, rendez-vous cette année pour un trek inoubliable dans l’Himalaya au Népal…

Katmandou est une grande capitale d’environ 7 millions d’habitants, la vie foisonne, on sent que tout cela s’est développé de façon un peu anarchique. Nous avons été frappés par la pollution de l’air et le sentiment de pauvreté et misère qui se dégage de la capitale. Le point de vue fut cependant superbe, les temples typiques avec leurs dorures, rouleaux de prières, chiens fainéants et singes chapardeurs. Nous y avons photographié une partie de la collection sous les yeux à la fois amusés et écarquillés des locaux et quelques touristes. Puis en route vers une énorme décharge à ciel ouvert à environ 1h30 de route (mais seulement 20 kilomètres) de Katmandou. Ici, les gens pensent d’abord à survivre, les ordures sont le dernier de leurs soucis et ils polluent allègrement, tentant de rattraper le reste du monde dans son développement sans fin. Ils passent quasiment du Moyen-Âge au monde moderne, sans transition. Assez vite, nous avons compris que les policiers municipaux en place ne souhaitaient pas vraiment que nous fassions d’image de la décharge.

Direction Lukla, minuscule aéroport perché au milieu de l’Himalaya, l’une des portes d’entrée des fameux treks et accessoirement étiqueté comme l’un des aéroports les plus dangereux du monde. Heureusement pour nous, arrivés sans encombre, le pilote eu le droit à des applaudissements, nous sommes sortis avec les jambes un peu tremblantes, complètement euphoriques d’être arrivés dans cette mythique chaîne de montagnes ! Le paysage se couvrit vite mais resta sublime, nous avons traversé de nombreux petits villages très typiques avec leurs rochers gravés de prières et leurs moulins religieux et nous avons également découvert les sherpas et leur difficile travail, certains portant frigos ou canapés à même le dos dans la montagne. Tout ici arrive à dos de Sherpa, qui sont payés une quinzaine d’euros à la journée (ce qui pour un salaire annuel moyen au Népal de 1000 euros est un très bon salaire), ou d’hélicoptère. La première partie du trek fut plutôt lente et facile, une seule grosse montée à déplorer, et de plus en plus de ponts suspendus, au-dessus d’un torrent magnifique et puissant. Après manger, le trek commença à prendre une tournure différente. Plus sauvage, quasiment plus aucune habitation, et des paysages de plus en plus magnifiques. Nous entrâmes officiellement dans le parc naturel, quelques panneaux rappelaient les dangers du mal des montagnes. Nous arrivâmes enfin au fameux grand pont suspendu, très haut au-dessus du torrent, et garni de nombreux drapeaux de prières bouddhiste. Arrivés à Namche Bazar, nous avions déjà 40% d’oxygène en moins, et cela se ressentait. Nous fûmes euphoriques à l’arrivée après une montée interminable. Euphoriques d’enfin fouler ce village de Namche Bazar, l’arrivée de tous les treks, le point de départ vers toutes les expéditions ! Après une matinée consacrée a de la photo dans Namche, nous attaquâmes l’ascension vers Khumjung. Les nuages commencèrent à nous laisser apercevoir quelques sommets aux alentours. Nous fûmes en fait entourés de pics montagneux culminant à 5, 6 ou 7000 mètres ! Khumjung est un tout petit village de 500 habitants, l’un des premiers et plus anciens du peuple Sherpa, arrivé ici il y a 650 ans environ.

C’est assez bizarre d’être si haut, de savoir que nous sommes entourés d’immenses sommets, mais de ne pas pouvoir les observer ! Après un bon thé chaud, une ou deux heures de shooting photo, le soleil finit par percer, réchauffer la couche nuageuse, et dissiper une partie de celle-ci. Enfin, nous pouvons apercevoir ce fameux Everest, le toit du monde à 8848 mètres ! Plusieurs autres immenses montagnes s’offrirent également à nous, le spectacle fut de courte durée mais magique. Nous avons ensuite shooté dans la maison de la grand-mère de Napgald. Véritable honneur, cette maison est l’une des plus vieille du village, au moins 250 ans. Nous avions accès au petit temple bouddhiste à l’intérieur de celle-ci, contenant des reliques très anciennes, textes en sanscrits, la langue la plus vieille du monde.  Arrivée à Gokyo, nous fûmes saisis par la beauté de cet endroit. Un lac d’un bleu étincelant, tout petit village d’étape pour les trekkers, et une vue imprenable sur le mont Cho Oyu, qui culmine à 8188 mètres d’altitude. Nous montâmes d’environ 50 mètres sur une colline jouxtant le village pour avoir une vue encore plus dingue. Une énorme mer de glace grignote la vallée de l’autre côté, entendre le son de cette glace qui craque de temps à autre à quelque chose de très reposant…

PICTURE NEPAL 2017 - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE NEPAL 2017 - Jean-Charles BELMONT photographe PICTURE NEPAL 2017 - Jean-Charles BELMONT photographe PICTURE NEPAL 2017 - Jean-Charles BELMONT photographePicture Organic Cloting - Népal PICTURE NEPAL 2017 - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE NEPAL 2017 - Jean-Charles BELMONT photographe

 

PICTURE MAROC 2018

Picture Organic Clothing vient à peine de fêter ses 10 ans que l’équipe est déjà prête à hisser la voile pour sa nouvelle collection Printemps/Été 2019. Après le Népal et la Chine, quoi de mieux que le Maroc et ses paysages multiples pour illustrer l’authenticité de la marque.

Le pays du couchant lointain est à la hauteur des attentes de notre imaginaire : des forets d’argan qui entourent la ville portuaire d’Essaouira aux dunes spectaculaires du désert de Erg Chebbi, chaque halte de notre voyage nous fait découvrir les panoramas fabuleux dont est dotée la contrée. S’ajoute à ces décors de rêves leurs couleurs fourmillantes : le bleu des bateaux du village de pêcheurs et spot de surf reconnu d’Imsouane, les nuances d’orange et de rose du plateau désertique de Ouarzazate…

 

PICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONTPICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONTPICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONTPICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONTPICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE MAROC 2018 - Jean-Charles BELMONT photographe

PICTURE’S BOOK MEMORIES OF ICELAND

Rien ne vous prépare à l’Islande. Elle vole votre cœur en quelques heures. Une apaisante palette de gris, d’argent, de bleus et de verts. Des tapis de mousses couvrant d’immenses champs de lave, des plages dramatiques de sable noir brossées par l’écume blanche de vagues puissantes. Ses routes slalomant qui subitement vous laissent découvrir une vue à couper le souffle, et ce si fréquemment que jamais un trajet en voiture ne sera lassant. Des centaines de cascades et de petits villages de pêcheurs qui sont de véritables musées pittoresques. L’aventure est à chaque kilomètre avalé, sûrement due à l’immensité de ses paysages, sa peau volcanique façonnée par le temps et ses territoires géothermiques fumants et bouillonnants qui la rendent si vivante. J’aime la sensation de paix qui se dégage de ces terres, cette reconnexion avec la nature. Une rencontre de seulement quelques jours avec elle vous rendra amoureux pour la vie. Je compte les jours jusqu’à notre prochaine rencontre.

Un chemin semblant mener nulle part fuit dans l’immensité noire d’un désert volcanique. Le regard se perd sur des horizons lunaires, cherchant la raison qui nous poussa à nous lever si tôt cette nuit. Nous avons tant entendu parler de lui qu’il nous est déjà familier. Au bout d’une marche escortée par cette ambiance de fin du monde si particulière à l’Islande, une première retrouvaille. De rares échanges, des phrases courtes, nous sommes trop occupés à deviner sa silhouette parmi les rochers qui, au loin, narguent notre impatience. L’expédition en devient interminable quand soudain, au milieu de tout, posé sur du sable noir, il est là, dressé devant nous.

Fascinante, déroutante, tellement belle dans sa longue robe noir, la plage de Vík vous capture et vous captive en même temps. De puissante vagues déchirées par d’immenses aiguilles de lave tentent d’avale quiconque voudrait les défier. Ce contraste d’insécurité amplifie l’atmosphère si oppressante mais tellement pure et régénératrice qui règne sur la côte. Traîner, paresser, retarder le moment du départ tant une connexion avec ces forces s’opère. Vík ne peut être un adieu mais seulement un au revoir.

Nous traversons des ports figés dans le temps, vides de toute présence humaine, comme si la mer n’avait pas encore lancé son appel. L’eau calme reflète l’image des montagnes, rappelant qu’elles sont si proches, prêtes à affronter le martèlement violent des vagues. Un vieux chalutier gisait là, sur le port, offrant ses entrailles à nos envies d’exploration. En parcourant ses ponts nous sommes transportés dans le passé. La vie qui habitait sa cale résonne encore autour de nous, qui prenons alors conscience qu’être marin représentait tant de courage.

D’une beauté saisissante, la lagune glaciaire s’orne, telle une dame au décolleté généreux, de sa parure glacée la plus majestueuse, déversant sur la plage volcanique un flot de mille diamants. Les cascades ici ne sont pas de simples chutes d’eau. Ce sont de véritables trésors. Chacune possède son histoire, sa légende qui l’habite, son allure et sa grâce qui lui est propre. Et si vous avez une âme d’aventurier, certaines vous permettront de les traverser afin d’y découvrir peut-être un trésor viking abandonné.

PICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographePICTURE'S BOOK MEMORIES OF ICELAND - Jean-Charles BELMONT photographe

MAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18

En avril 2017, c’est dans la plus célèbre île Grecque, Santorin, que j’ai posé mes bagages pour le shooting printemps-été 2018 de la marque Picture Organic Clothing.

C’est à Oia, que nous avons résidé durant 6 jours, dans les fameuses maisons blanches paradisiaques. Un cadre parfait qui en met plein les yeux, entre mer, plage volcanique de sable noir, bateaux et piscine. Une saison agréable, entre beau temps et un pourcentage de touristes supportable. Nous étions 8 sur ce shooting, trois mannequins femme, Maud, Camille et Clara, pour les mannequins homme, les trois co-fondateur de la marque Picture Organic Clothing, Vincent, Julien et Jeremy, puis mes collègues Thomas pour la vidéo et Laura en assistante photo. Pour ce shooting j’ai emmené dans la valise mon Hasselblad H5X avec mon phase one IQ 180, parfait pour les couchers de soleil ou les scènes d’extérieurs. C’était également l’occasion d’utiliser notre drone Mavic DJI fraîchement reçu. J’ai été convaincu par sa petite taille et le peu d’encombrement qu’il occasionne, puisqu’il est rangeable dans un sac photo. En résumé, j’ai rempli 800 GO de données pour environ 12 000 photos. Le tri fût difficile !

Destination privilégiée des amoureux, Santorin a cette capacité de vous tenir à l’écart du monde qui vous entoure. Le temps s’arrête, vous retrouvez le plaisir de vivre et le goût des choses simples. C’est peut-être pour cela qu’une fois débarrassées de tout superflu, les âmes se reconnectent entre elles. Agrippées sur la Caldeira, les maisons aux couleurs du drapeau grec symbolisent la mousse des vagues de la mer Egée. Elles sont de véritables refuges lorsque le soleil brûle. Un endroit parfait pour faire la sieste entre onze et quinze heures, quand la veille le Ouzo s’est invité à votre soirée sans prévenir. 

Nous nous étions arrangés pour que notre périple tombe lors de la fête de Pâques, si majestueuse en Grèce et particulièrement dans les Cyclades… Bon, honnêtement c’est tombé comme ça par hasard. Un soir au restaurant, le serveur nous a apporté un panier rempli d’œufs durs peints en rouge. Croyant à un amuse-gueule, nous avons commencé à ôter la coquille pour nous les fourrer dans la bouche d’une seule traite. La coutume de l’île veut que chaque résident retourne chez lui le samedi de Lazare avec un œuf rouge, afin de manger les « sgardoumia ». Mais ça, nous ne l’apprîmes que bien plus tard… et de toute façon les œufs ont fini cassés sur nos têtes… toujours à cause de l’Ouzo. 

Les terrasses sont de vraies invitations au bronzage. Les bains de soleil sont une activité incontournable de l’île. Un changement de vêtement entre deux prises de vues est un prétexte parfait pour lézarder. Pour ma part, affectionnant autant la lumière du jour qu’un vampire, ce fût un vrai calvaire. La chaleur a eu raison de ma tenue, j’ai donc dû porter cette chemise en boule sur ma tête en guise de casquette. Impossible de flâner dans les rues d’Oia sans être invité par un commerçant à entrer dans sa boutique ou son restaurant. Outre de jolis chapeaux de paille pour se protéger du soleil, vous trouverez de magnifiques décapsuleurs en bois sculpté en forme de pénis. Ammoudi et ses tavernes à poissons est peut-être le meilleur endroit pour assister au coucher de soleil autour d’un verre. Pour accéder au port, vous pouvez emprunter les 600 marches qui y descendent. Pour la remontée, ces dernières mettront en évidence votre cruel manque de sport. Mais sachez qu’après l’effort d’un maillot mouillé, il y a toujours un ouzo bien mérité.

MAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONTMAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONTMAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONTMAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONT photographeMAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONTMAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONTMAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONT photographe
MAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONTMAKING OF PICTURE SANTORIN SPRING 18 - Jean-Charles BELMONT

Production RIOT HOUSE

MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17

C’est en Californie française, j’ai nommé Biarritz, capitale du surf et de la hype que je me suis rendu. L’incontournable côte des basques a été choisie comme décor pour la nouvelle collection surf de chez Picture Organic Clothing. 3 mannequins, Ambre, Maud et Alison sont les égéries pour présenter la gamme femme. Pour ne pas déroger à la tradition, les mannequins hommes seront comme toujours les fondateurs de la marque. Pour ce shooting, j’ai choisi de shooter avec mon DOS PHASE ONE IQ180 pour son grain et sa définition, cette dernière permettant un recadrage confortable des mises en scène des clichés.

Les prises de vue action/surf ont été shootées avec un Canon 5DSR et un 70-200 is USM II immergé jusqu’à la taille, cette configuration permettant de se rapprocher très près du sujet pour des mises en scène lifestyle. Il est préférable d’utiliser un boîtier tropicalisé pour les embruns et éventuelles éclaboussures des vagues. Bien qu’ayant eu une semaine assez grise, nous avons beaucoup misé sur les shoots à la golden hour.

Pour mon set-up light, je me suis équipé de quatre flashs profoto B1 pour déboucher légèrement les scènes. Il n’y a pas de modeleurs utilisés car il y a trop de vents pour une boîte à lumière et les bols n’étaient pas spécialement nécessaires. De base, les B1 disposent d’un verre diffuseur très pratique. Je trouve leur utilisation plus simple et plus pratique qu’un réflecteur pour déboucher le sujet.

Lors de ces jours de shoot intensifs, à raison de 2000 à 3000 déclenchements par jour, j’ai pu sélectionner environ 600 photos. Elles sont dérawtisées grâce au logiciel Capture One. De plus, un traîtement de lot sur le logiciel Light Room CC a été effectué.

1 322 81115 612 131427picture ss17 jour-2_-83picture ss17 jour-2_-8630picture ss17 jour-1_-19511picture ss17 jour-1_-7MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONT photographe 14410EmptyName_89 (3)MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONT photographe2423picture ss17 jour-2_-26picture ss17 jour-2_-62picture ss17 jour-2_-258EmptyName_100MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONT 1MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONTpicture ss17 jour-2_-872picture ss17 jour-2_-88picture ss17 jour-2_-103MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONTpicture ss17 jour-2_-117picture ss17 jour-2_-122EmptyName_67 (3)EmptyName_39 (2)EmptyName_43 (2)EmptyName_50 (3)EmptyName_51 (3)EmptyName_53 (2)EmptyName_39EmptyName_72EmptyName_89picture ss17 jour-1_-174h MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONT31 16 17picture ss17 jour-1_-183photoshoot Picture Organic Clothing Biarritz MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONTpicture ss17 jour-1_-201MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONT20 MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONT

Les mannequins, la marque Picture et toute l’équipe de Riot House Production présents sur le shooting !

MAKING OF PICTURE BIARRITZ SPRING 17 - Jean-Charles BELMONT